"Il faut acquérir la confiance. Un pas doit être franchi. La tâche s'avère plus aisée avec quelqu'un pour vous guider. On commencera par apprendre à reconnaître quelques végétaux faciles à identifier et impossibles à confondre avec d'autres. Le meilleur exemple en est sans doute l'ortie: elle pique dès qu'on la touche. Le contact est désagréable, certes, mais se révèle un moyen efficace de ne pas se tromper, même en pleine nuit et par temps de brouillard. (...)
Familiarisons-nous aussi avec l'envahissant égopode dont le toucher permettra de repérer rapidement la forme triangulaire caractéristique du pétiole, c'est-à-dire de la "queue" de la feuille. Fréquent dans toutes les terres remuées, le chénopode blanc est un must. Il est facile à reconnaître: caresser le sommet de la plante fait rouler sous les doigts de petites billes évoquant curieusement du sable mouillé..."
Familiarisons-nous aussi avec l'envahissant égopode dont le toucher permettra de repérer rapidement la forme triangulaire caractéristique du pétiole, c'est-à-dire de la "queue" de la feuille. Fréquent dans toutes les terres remuées, le chénopode blanc est un must. Il est facile à reconnaître: caresser le sommet de la plante fait rouler sous les doigts de petites billes évoquant curieusement du sable mouillé..."
(extrait de "La nature nous sauvera" de François COUPLAN)
des pétales de yucca mangés à la croque
des fruits d'arbousiers cueillis à maturité
des fleurs de robinier (faux accacia)
des feuilles de tilleul infusé dans un dessert
des onagres dans la salade
la criste maritime dans la salade
du plantain
des pétales de féijoa (goyavier)
des nombrils de vénus
des griffes de sorcière
des pétales, des feuilles, des fruits, des graines deci-delà qui commencent à devenir connus au palais...
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