mercredi 28 octobre 2009

Avocats magnifiés par la spiruline et le gomasio

Je n’avais pas fait mon gomasio depuis longtemps, trop longtemps. J’aime énormément le goût du sésame et c’est vrai que la saveur salée apportée ainsi donne une finesse de croquant.
Puis cette spiruline que j’ai depuis longtemps dans mes placards, que j’ai du mal à accommoder aux pâtes comme le fait ma maman, associée aux avocats avait tout pour me tenter. Alors cette recette de Valérie CUPILLARD « Cuisiner bio en famille ».

Avocats à la spiruline :
Pour deux parents :
2 avocats
1 cuillérée à soupe de jus de citron
½ cuillérée de spiruline en poudre
Un peu plus d’une cuillérée à soupe d’eau
Du gomasio


Coupez le premier avocat et mixez les morceaux avec le jus de citron, la spiruline et assez d’eau pour obtenir une superbe crème verte fluo épaisse.
Coupez l’autre avocat et incorporez la crème d’avocat dans la moitié d’avocat. Saupoudrez de gomasio.

dimanche 25 octobre 2009

Dip de pois chiches au dattes

Il ne restait pas grand-chose dans le réfrigérateur ce midi : des carottes, encore et encore et dans les placards pas énormément de perspective non plus et pourtant. Des pois chiches cuits, malheureusement pas germés comme j’en fais parfois et cuits à la vapeur et de la pâte de dattes. Ce qui permettait un apéritif brunch où les papilles ont été à la fête.
Quel bonheur aussi de puiser dans le nouveau livre de cuisine de Valérie CUPILLARD « Cuisiner bio en famille » en attendant de recevoir un autre, une bible au dire de Makanai (que je crois au mot près). Alors une crème où tremper nos morceaux de carottes.

Dip de pois chiches et de dattes (recette de Valérie CUPILLARD, "Cuisiner bio en famille")
200g de pois chiches cuits
6 dattes (ou deux grosses noix de purée de dattes)
Un peu de lait d’avoine
1 cuillérée à café d’huile d’olive

Faites trempez les dattes dans de l’eau tiède (ou émiettez la pate de dattes dans un peu d’eau très chaude). Rincez les pois chiches.

Passez au moulin à légumes les pois chiches et les dattes avec l’huile et au fur et à mesure un peu de lait d’avoine.

Le résultat est fabuleux, cela donne presque l’impression de noisettes ou de châtaignes. En tout cas les carottes deviennent presque orientales.

Mousse au chocolat noir sans oeuf de Valérie CUPILLARD

Il y a longtemps que la mousse au chocolat ne m’a pas tentée. Je ne sais pas pourquoi, une certaine lourdeur, un peu de pâteux. Mais une brique de chantilly végétale allait expirer sans que je lui trouve une finalité. Alors du monde à la maison et hop une envie de mousse au chocolat.
Et aussi, il faut bien l’avouer, après avoir fait sans chocolat, j’avais envie de le retrouver. Oui la mousse au chocolat sans chocolat est tout de même très lourde.


Mousse au chocolat de Valérie CUPILLARD (la recette ici )
200g de chocolat noir 70% (ici pâtissier)
1 brique de chantilly végétale
5 ou 6 cuillerées à soupe de lait d’avoine
3 gouttes d’extrait d’orange

Mettez le fouet, le saladier et la brique de chantilly au réfrigérateur au moins une heure.

Faites fondre le chocolat cassé avec le lait d’avoine. Fouettez la chantilly végétale au moins 3 minutes. Rajoutez le chocolat fondu un peu refroidi.

Disposez dans des coupelles et, quand le mélange est descendu à température ambiante, réfrigérez les coupelles entre 3 heures et 24 heures.

Le résultat est mousseux, fondant et délicieux, surtout si vous avez laissez un peu de chocolat fondu (non mélangé au reste) dans chaque coupelle : la texture plus figée alterne avec bonheur à la mousse.

Salade orientale à la semoule de couscous

Les pics-niques ne sont plus de saison, ou presque. Il suffit d’une invitation à la campagne (enfin à plus d’une heure de Paris en RER) pour que l’impression y soit. En plus, la terrasse nous a offert la possibilité de manger dehors, serrés par le manque de place (ou l’envie de proximité) et un peu par le froid, avec la compagnie des hötes de l’endroit (oui en plus des habitants) d’immenses araignées au corps épais et rond.
J’avais ramené une salade orientale, pas vraiment un taboulé ni un couscous.


Salade orientale tunisienne2 verres de couscous complet
1 verre de pois chiches cuits
1 poignée de raisins secs
2 poivrons rouges
1 gousse d’ail
Une trentaine d’olives noires dénoyautées (au naturel)
1 cuillérée à soupe d’huile d’olive
Le jus d’un citron
1 cuillérée à café de piment doux
1 cuillérée à soupe de cannelle

Faites bouillir de l’eau. Epépinez les poivrons rouges et coupez-les en lanières, très fines. Faites-les blanchir dans l’eau 2 minutes. Trempez les raisins dans un peu de thé rouge (roobois) très chaud pendant 1/4 d’heure.

Dans un saladier, mettez le couscous , les raisins (en gardant le thé rouge pour juste après) et l’huile. Laissez le couscous se gorger, rajoutez un peu du thé rouge, laissez gonflez et égrainez (avec une fourchette).
Rajoutez encore du thé rouge (sans tremper le couscous), les olives noires, les pois chiches et les poivrons rouges. Rajoutez le jus de citron et le piment. Mettez le tout au réfrigérateur. Vérifiez l’assaisonnent et la texture de la graine de couscous : elle doit être al dente, sinon rajoutez un peu de thé rouge.
Au moment de servir, rajoutez la cannelle.

lundi 19 octobre 2009

Soupe japonaise de nouilles udon (Nabeyaki udon)

Ils arrivaient le soir même, mes proches, mes amis : les oncles et tantes de notre loupiot. Oui, oui, l’une n’est que ma cousine et avec son aimé, ils ne sont pas vraiment tante et oncle. Mais bon, j’ai aussi le droit de choisir (enfin je me l’accorde). D’ailleurs Yu et Astrid, ce sont eux, préparaient l’entrée (qui s’est révélée être un plat principal gargantuesque) : des makis.
Je m’évertuais à reproduire avec quelques variantes leur dessert de notre dernier goûter : la mousse de matcha aux poires de Cléa (ma recette plus tard). Et avant de savoir qu’elle serait de trop, ou presque, j’ai préparé cette soupe japonaise pour 6 personnes, tirée de cette, toujours, bible « L’art culinaire asiatique » de Charmaine SOLOMON.


*oups je l'avais déjà commencé avant de prendre la photo (crevettes disparues et ingrédients pas mis en valeur)

Soupe japonaise de nouilles udon (Nabeyaki udon)
1 gros blanc de poulet
500g de pâte udon
Plus de 6 champignons noirs
½ boite de kamaboko (pâté de poissons) (assez facultatif)
2 échalotes
6 tasses de kakejiru (voir lien en suivant le cours de la recette)
Quelques crevettes et un morceau de seitan


A l’avance :
Au cas où, préparez le dashi et le kakejiru qui en résulte.
Faites cuire les nouilles al dente 10 minutes dans beaucoup d’eau. Faites tremper les champignons 30 minutes, essorez-les et coupez-les finement.
Faites dorer dans un peu d’huile des crevettes décortiquées et réservez-les.

Coupez le poulet, le seitan et le kamaboko en tranches fines. Ce dernier a un goût extrêmement doux sans réel impact si ce n’est celui de la découverte. Coupez les échalotes en fines tranches de biais.
Faites bouillir le kakejiru et incorpore les champignons, poulet, seitan et échalotes.
Incorporez les nouilles et le kamaboko et laissez réchauffer 1 minute. Au dernier moment, ajoutez les crevettes. Servez immédiatement au risque de voir les nouilles grandir et devenir spongieuses à vue d’œil.

Si vous voulez faire le kamaboko maison (ancêtre du surimi), n'hésitez pas à suivre la recette chez Nick l'étranger ici.

Kakejiru, bouillon japonais de base pour les nouilles

Il me fallait aussi préparer un bouillon de base japonais pour les nouilles, voici la recette tirée du livre « L’art culinaire asiatique » de Charmaine SOLOMON.

Kakejiru :
6 tasses de dashi (ou bouillon de poulet) voir
ici pour le faire soi-même
½ tasse de vinaigre de xéres
½ tasse de shoyu

Mélangez tous les ingrédients, portez à ébullition et laissez mijoter 10 minutes.

Dashi, bouillon de base japonais

Voilà, je viens enfin de me procurer de la bonite (en très petite quantité mais cela va suffire pour ma première utilisation). Je fais enfin mon premier dashi, bouillon japonais, avec bonheur. J’ai aussi hâte de tous les essayer pour trouver celui qui me proposera le plus de saveurs.

*source des ingrédients de dashi, « Les algues dans la cuisine macrobiotique » de Eddie H.HARA

Dashi 1 :
6 tasses d’eau
5 cm d’algue kombu
15g de flocons de bonite

Portez à ébullition l’eau et le kombu nettoyé au linge humide, rajoutez les flocons de bonite et laissez cuire jusqu’à ébullition. Laissez reposer quelques minutes.

Passez le bouillon pour retirer l’algue et les flocons ou laissez tel que.

Beignets protéinés de grande consoude

Un passage de ma maman et nous voilà avec de grandes feuilles de consoude pour notre plus grand plaisir. En beignets/crêpes bien-sûr ! J’aime toujours autant cette recette qui, même si très végétale, apporte son lot de protéines, avec un goût très... poisson.


Privilégiez les feuilles moyennes aux très grandes (et les petites en laissant les toutes, toutes petites pour une prochaine fois) :
Un nombre pair de feuilles
Ici pour 6 feuilles, 2 petits suisses
50g de farine
2 œufs
2 cuillérées à soupe de Rivaner (vin blanc doux, ici Luxembourgeois)
1 peu de lait
pour compléter et faire une pâte lisse et coulante de beignet en suivant la recette originale à la bière que je vous présentais . Retirez aussi les très grosses nervures.

lundi 12 octobre 2009

Pancakes au yaourt

J'aime beaucoup cette recette simplissime qui fait des merveilles dès que quelques hôtes s'invitent ou que nous invitons de force ;). Cela permet de multiples propositions de garnitures, ici pourtant la recette est sucrée.
Je les fais normalement au kéfir de lait mais au yaourt le résultat est très bon, les pancakes sont plus épais, spongieux presque crémeux.

Pancakes au yaourt
1 oeuf
1 paquet de levure
1 yaourt (encore mieux au bifidus)
30g de sucre
150g de farine


Suivez en cela la recette des pancake au kéfir de lait ici en remplaçant le kéfir par un yaourt et un peu de lait. Laissez reposer. Et faites dorer à la dernière minute.

mercredi 7 octobre 2009

Gâteau aux pommes ashkénaze

Un gâteau tout léger pour finir la fin d’un jeûne (celui du Kippour) ou pour fêter l’anniversaire du loupiot avec les copains de classe .


Gateau aux pommes influence ashkénaze (selon la recette de Claudia RODEN, "Le livre de la cuisine juive")
6 pommes
Jus d’1.5 citron
4 œufs
100g de sucre + 1 cuillérée à café
140g de farine
2 cuillérées à soupe de beurre
1 cuillérée à soupe de cannelle

Epluchez les pommes, les coupez en lanières et plongez-les dans un grand saladier plein d’eau citronnée (jus d’1/2 citron). Egouttez-les. Préchauffez le four à 180°C.
Séparez les jaunes des blancs d’œufs. Mélangez énergiquement le sucre et les jaunes, rajoutez le reste de jus de citron et petit à petit la farine. Montez en neige les blancs d’œufs. Incorporez les blancs soigneusement au mélange.
Dans le moule à gâteau (beurré et fariné), mettez la moitié du mélange pour la première couche, la moitié des pommes en couche, puis re-mélange et enfin pomme comme sur le haut d’une tarte. Avec un pinceau, beurrez le dessus avec le beurre ramolli. Saupoudrez de la cuillérée à café de sucre et de la cannelle. Enfournez entre 45 minutes et 1 heure (le dessus doit être doré mais pas grillé).

Avec un morceau de coing confit, miam…

Calamars farcis au brocoli, jambon et pignons

J'aime beaucoup cette recette, très goûteuse, venue par hasard du fond de mes placards. Au point qu'elle va sûrement devenir un repas fréquent.


Calamar farcis au brocoli, jambon et pignons
500g de blanc de calamars
2 grandes tiges de basilic
1 belle poignée de pignons de pin
2 gousses d’ail dégermé
1 échalote
1 cuillérée à soupe d’huile d’olive
1 bouquet de têtes de brocoli (les tiges sont pour une autre préparation)
De la chapelure
1 et ½ tranche de jambon
30g de mimolette

Faites cuire le brocoli dans de l’eau bouillante salée jusqu’à complète cuisson. Le brocoli doit s’écraser à la fourchette. Séchez vos blancs de calamars

Mixer ensemble les feuilles de basilic, l’échalote, l’ail, les pignons et un peu d’huile. Ecraser le brocoli dans un saladier. Coupez en petites lamelles le jambon et en petits cubes la mimolette. Ajoutez le mélange de pignon, le jambon et la mimolette au brocoli. Préchauffez votre four à 180°C.

Farcissez vos blancs de calamars en poussant bien vers le fond et en appuyant sur les bords d’un demi-doigt pour enlever l’excédent (comme pour zipper un sac de réfrigération). Dans un plat à gratin, mettez au fond de la chapelure et disposez les calamars, les uns à côté des autres en biais (à 45°) l’ouverture vers le haut, la seconde rangée chevauchant la première (en peu comme les lamelles de pomme dans une tarte).

Rajoutez sur les calamars le reste de farce et de la chapelure et arrosez d’un trait d’huile d’olive. Enfournez pour 20 minutes, les calamars doivent tous « gonflés ».

samedi 3 octobre 2009

Haricots et poulet à l'Indonésienne (curry et coco)

Encore une recette d’Asie à ma sauce. Une manière de cuire les légumes verts différemment.


Haricots plats au curry et son poulet, cuits dans du lait de coco à l’Indonésienne (ou presque)
200g de blancs de poulet
250g de haricots plats
Lait de coco
2 oignons
De l’huile d’olive
1 pincée de piment fort
4 gousses d’ail dégermées
2 cuillerées à café de coriandre moulue
1 belle tranche de gingembre frais
1 cuillerée à café de cumin
1 cuillerée à café de curcuma
2 tiges de citronnelle
4 tasses de bouillon de légumes
1 belle boite de crème de coco
2 grosses pommes de terre
500g de salade composée (mesclun)
125g de vermicelle de riz
1 cuillerée à soupe de mélange 5 épices
Jus de citron

Emincez les oignons, mettez-les à dorer avec l’huile dans une grande casserole à fond épais. Rajoutez le gingembre râpé et l’ail en petits cubes. Faites revenir 1 minute sans cesser de remuer. Rajoutez les épices et la citronnelle et encore 1 minute de cuisson.

Rincez le poulet, séchez-le et faites de gros morceaux. Rajoutez au mélange et faites le dorer jusqu’à ce qu’il soit cuit à l’extérieur. Rajoutez le bouillon et le lait de coco. Portez à ébullition.

Trempez le vermicelle dans de l’eau chaude et réservez dans l’eau pour qu’il devienne plus transparent. Épluchez les pommes de terre et coupez-les en petits cubes. Rajoutez-les et cuisez le tout 10 minutes. Rajoutez les haricots plats coupés en 2 ou 3 et laissez cuire encore 5 minutes. Ajoutez le vermicelle trempé et la salade. Laissez cuire 2 à 3 minutes.

En servant, arrosez de jus de citron.


Je ne peux que vous conseillez de faire la recette originale d’Indonésie du livre « L’art culinaire asiatique » de Charmaine SOLOMON: Sayur Kari (légumes aux épices de curry, cuits dans du lait de coco).

Seiches à la mode Malaisienne (ou presque)

Il me manquait du blacan (pâte de crevettes séchées) et du sambal ulek pour faire un sambal goreng sotong, plat malaisien trouvé dans une de mes bibles sortie de ma bibliothèque culinaire « L’art culinaire asiatique » de Charmaine SOLOMON. Alors je me suis inspirée de la recette en la remaniant avec un peu trop de piment, j’ai rectifié la dose dans la recette ci-dessus. Nous avons adoré ces nouvelles saveurs, surtout avec du riz pour ne pas perdre une goutte de la sauce.

Seiche à la mode Malaisienne (ou presque)
500g de seiches nettoyées et préparées
2 gousses d’ail dégermées
3 zestes d’orange (à défaut de citron)
1 pincée de piment doux
3 cuillérées à soupe d’huile d’olive
tasse de tamarin en pulpe
1 pincée de paprika
2 cuillérées à soupe de sirop d’érable (à défaut de sucre de palme)
2 cuillérées à soupe de miso fort
Mettez la pulpe de tamarin dans un bol d’eau chaude pour enlever les filaments et les noyaux d’ici 20 minutes. Rincez les seiches et essuyez-les au maximum.
Mixez l’oignon, l’ail, les zestes avec un peu d’huile d’olive. Faites dorer ce mélange au wok dans le reste d’huile jusqu’à ce qu’il brunisse et se décolle laissant l’huile se séparer presque.
Rajoutez le tamarin dilué sans les noyaux, filaments et autres débris, le paprika et le piment, le sirop d’érable, le miso et les seiches.
Laissez le mélange cuire jusqu’à une bonne cuisson des seiches et une sauce devenue presque pâteuse. Servez avec du riz.

Je ne peux que vous conseiller de faire la recette originale incluse dans le livre : un Sambal Goreng Sotong.