lundi 22 août 2011

Gaufres maternelles au kéfir de lait et au fromage blanc

Elles reviennent souvent avec toujours autant de plaisir, plus ou moins fermentées, en sachant que lorsqu'elle met en majorité du kéfir de lait, les gaufres sont acidulées... attention toutefois à ne pas mettre que du kéfir, elles seraient alors acides.

Gaufres au fromage blanc et/ou au kéfir de lait:
280g de mélange lacté (soit 80g de lait + 200g de fromage blanc, soit kéfir de lait + lait + fromage blanc en proportion au choix)
3 œufs 150g de farine tamisée
4g de sucre
3g de levure
75g de beurre

Mélangez les lait, fromage blanc ou kéfir. Rajoutez les jaunes d'oeufs. Puis les produits secs et les blancs d’œuf montés en neige pour en faire un mélange mousseux.

Laissez reposer le mélange pendant plus ou moins une journée avec un film protecteur au contact de l'appareil dans le réfrigérateur.

Préparez le gaufrier chaud et mettez le mélange en un pâté sur chaque empreinte sans l'étaler. Comptez 7 minutes les deux faces (enfin cela dépend de votre machine).

Servies juste à la sortie, chaudes, natures, à la crème de marron, à la confiture.
Quelques fois, et c'est pure folie, avec une sauce aux agrumes: Soit 1 orange et 1 pamplemousse en suprême, liés avec un peu de jus d'orange, du sucre et de la maïzena.

dimanche 21 août 2011

Salade tiède aux allures printanières et à l'iziki

Elle en rêvait depuis longtemps, refaire cette salade qu'elle faisait quand elle était macrobiote. Alors sous l'impulsion maternelle, nous l'avons refaite, en mieux!

Salade tiède aux carottes, petits pois et iziki:
4 carottes
1kg de petits pois (avec leurs cosses à garder pour une autre recette, voir catégorie "épluchures")
1 poignée d'algues iziki séchées
1 petit bloc de tofu
1 échalote
1 cuillerée à soupe de purée de sésame semi-complet
1 cuillerée à soupe de beurre de cacahuète
un peu d'huile de sésame

Faites tremper 20 minutes les algues iziki dans le double d'eau. Écossez les petits pois et mettez-les à cuire 20 minutes dans le bouillon d'iziki avec les algues.

Epluchez et taillez en petits dés les carottes et l'échalote et faites-les revenir quelques minutes dans un wok avec un peu d'huile de sésame. Elles doivent être tendres.

Mixez le tofu avec le beurre de cacahuète, la purée de sésame et un peu de bouillon de cuisson des petits pois et des izikis.

Mélangez les petits pois, izikis, carottes et sauce et servez tiède.

Fettuccine aux orties ou lasagne aux orties et aux courgettes (pâtes pas tout à fait italiennes)

Une glane observée par des moutons bêlant indisposés et limite agressés par notre présence et de quoi se revigorer un peu le sang (malgré les gants). Bah oui, les gants ne montent qu'à mi-avant-bras et les belles pousses d'orties, même choisies très jeunes et sur le dessus (quatre débuts de feuilles au maximum dessous la pointe) sont bien au centre d'un buisson... d'orties.
Alors une grande brassées et nous voilà parties pour faire des pâtes fraîches, de manière assez rocambolesque et pour un régiment de gourmands.

A la base je suis partie de la recette de tagliatelles aux orties ici (à tester) mais aussi avec une idée de pâte très friable, sableuse comme nous le montrait Jamie OLIVER dans ses pâtes maison (en vidéo au milieu du billet). Cela donne des pâtes qui nous ont plues!)

Pour une multitude de pâtes aux orties (fettuccine, lasagnes et spaghetti)
500g de farine
5 œufs
250g de pousses d'ortie cuites (je ne les ai pesées qu'après cuisson)
du sel

Rincez les orties en prenant soin de ne pas encore les toucher, retirez les branches pour ne garder que la pousse au sommet et les feuilles. Faites-les s'attendrir dans une poêle avec une cuillérée à soupe d'eau juste pour qu'elles ne sèchent pas. Hachez-les consciencieusement.

Mettez dans un mixeur les œufs, la farine presque en entier, mélangez fonction pétrissage pâte et rajoutez les orties bien essorées, rajoutez de la farine pour que le mélange soit assez sec.

Coupez la pâte en différentes boules. Abaissez-en une sur un plan fariné, et introduisez-la dans la machine à pâte grande épaisseur. Pliez-la et repassez-la même épaisseur. Puis épaisseur intermédiaire, 1 fois, puis pliée une seconde fois. Puis à 2! Et choisissez vos découpes. Pour les lasagnes, sortez et farinez-les sur les deux faces. Réservez sur quelques couches, farinés, avec un linge au-dessus et au sec pour le jour même ou le lendemain.

Pour les autres formes de pâtes, frictionnez-les avec de la farine (moment que j'adore) et mettez-les dans l'eau bouillante salée directement 1 à 2 minutes seulement.


Les fettuccine mangés avec des noix de cajou hachés au basilic, à l'huile d'olive et au citron.

Et voici les pâtes façon Jamie OLIVER: le côté friable et l'élasticité est magnifique. Les nôtres l'étaient un peu moins, reste à tester avec de l'huile d'olive au cœur des pâtes.

****

Le second repas, enfin le troisième, vu la quantité, nous avons utilisé les lasagnes à l'ortie avec des courgettes pour des lasagnes végétariennes. La béchamel et le fromage sont ici, en partie, remplacés par du soja cuisine et de la poudre d'amande.

Lasagnes aux orties et aux courgettes
8 plaques de lasagnes environ
4 petites courgettes
100g de poudre d'amande
2 briques de soja cuisine
2 cuillerées à soupe de parmesan
du sel
4 ou 5 tomates séchées
quelques câpres
2 échalotes
thym

Coupez les courgettes avec leurs peaux en fines rondelles. Émincez les échalotes et faites revenir-les revenir avec les courgettes jusqu'à ce qu'elles ramollissent légèrement tout en restant al dente. Hachez les câpres et les tomates séchées, rajoutez-les avec du thym et du sel aux courgettes.

Préchauffez le four à 180°C. Mélangez le soja cuisine avec la poudre d'amande. Mettez une cuillèrée à soupe de ce mélange au fond du plat à gratin. Posez deux plaques de lasagnes, voire plus, puis une couche de légumes et une cuillérée de crème. Une seconde couche de lasagne/légumes/sauce et ainsi de suite, finissez par une couche de lasagne, de la crème et le parmesan.

Enfournez pour 30 minutes environ. Elles seront encore meilleures le lendemain.

mercredi 17 août 2011

Eau chaude parfumée... à la place d'un thé

Et dire qu'enfant je n'aimais pas les bouillons de légumes! J'adorais la soupe, à texture, moulinée ou veloutée mais de l'eau teintée, non! Et puis maintenant je m'extasie devant une eau chaude parfumée. Et non pour une fois ce n'est pas non plus un thé, ni une soupe miso, ni même une infusion, quoique.

Me voilà ravie devant les Kie Shu (bouillons clairs chinois): "Les bouillons sont toujours présents sur une table asiatique. Traditionnellement, ils servent de boisson au cours de tout le repas. Ce sont des infusions ou décoctions de plantes fraiches et sèches. On recherchera la finesse des goûts et des arômes, ils ne sont pas salés. Ils sont servis et bus chauds, ils favorisent ainsi le Qi, permettant de bien digérer."
(extrait de "Recettes végétariennes de Chine" de Hu Shao BEI)
Je ne sais pourquoi mais cela fait quelques années, après avoir été soumise aux infusions familiales "sans sucre ajouté", mais aussi après les soupes miso macrobiotes acceptées (et même refaites même si pas malade!) avant que d'être japonaises et surtout la dégustation choisie de thés, l'idée de l'eau claire (bouillon peu teinté) me plait. Bon, bon, il y a aussi ce petit mot que j'aime et ne saisis toujours pas, le Qi (un peu aussi une quête celui-là!)
Enfin voilà t'y pas que je fais moultes Kie Shue depuis. Ce que j'aime dans les recettes chinoises proposées dans le livre, c'est l'utilisation de peu de légumes. L'accent est mis sur les herbes aromatiques, les plantes sauvages comestibles ou les épluchures... l'idée des peaux d'ail ou d'échalote et voilà que cela suffit à faire mon bonheur. Le tout de première fraicheur.

Voici une de mes versions, j'ai un peu triché en utilisant une herbe aromatique fraiche mais molle:
1 peau d'échalote (celle juste en dessous de la peau séchée que je retire toujours parce que pas assez "fraiche" et croquante)
1 bouquet d'aneth (molles)
2 feuilles de sauges
1 rondelle de gingembre frais avec la peau
quelques fanes de carottes
75cl d'eau

Mettez le tout à bouillir et laissez à petits frémissements une dizaine de minutes. Filtrez et buvez tiède.

mardi 16 août 2011

Les protéines végétales encore et toujours plus

A certains moments, je me dis que j'achète trop de livres de cuisine, que je cherche encore des "astuces" alimentaires et qu'il serait peut-être bon de s'arrêter là et de continuer ce que j'arrive à cuisiner depuis quelques années. Mais non... j'achète encore et toujours.
Un peu comme toutes les bloggeuses culinaires sûrement.
Alors oui, je porte mon dévolu pour des livres parlant de produits que je ne maîtrise pas encore bien. Pas des professionnels de cuisine en tant que chef, ou peu, mais surtout des praticiens à la longue expérience en matière de végétarisme surtout.

Cet été, entre autres, "Protéines vertes, tofu, lentilles, pois chiches, azukis" de Cécile et Christophe BERG est arrivé à point. Je les connaissais déjà ces deux traileurs culinaires et leurs secrets d'endurance avaient déjà fait saliver mes papilles et je les suis, au moins à l'intérieur des fourneaux . En effet, en cherchant de plus en plus à aller vers un flexitarisme à tendance largement végétariste, il me manque toujours le savoir-faire des années d'expérience, la transmission, permettant de se mettre à l'abri des carences et de ne pas juste prendre une partie des notions mais de bien proposer de la variété, de la satiété et de quoi faire travailler au mieux muscles et cerveau. J'adore le seitan, le tofu, les légumineuses mais les recettes me manquaient pour les allier avec diversité aux plats de tous les jours.... Tofus grillé, pané, fumé, en soupe, seitan poché surtout et légumineuses assez souvent seules.
Alors oui, ce livre là est un plus. Bien-sûr, bien-sûr, il y a de nombreux livres indiquant les protéines végétales. C'est sûr aussi que j'en ai acquis d'autres aussi très très spécifiques et très complets, sur le tofu (de maîtres japonais ou chinois), les algues. Les livres de cuisine du monde végétarien se multiplient aussi dans la bibliothèque. Là ce sont des astuces de sportifs, des manières de s'organiser au plus rapide et des bases pour allier une cuisine aux saveurs d'ailleurs mais aussi aux préparations plus "traditionnelles": des chips, des tartes, des sauces.

Le livre est réparti en protéines proposées: bien-sûr le soja et ses dérivés, tofu, tempeh, tofu soyeux, edamame. Le chapitre est peu important mais pas dénué d'intérêt même pour une mangeuse de soja depuis longtemps: comment permettre au tofu d'être plus souple et plus éponge de saveur quand on le prend en conditionnement européen

et surtout comment cuisiner le tempeh (une révélation pour moi qui me forçais à en manger !). Je vous en parlais un peu .

Les autres chapitres nous montrent les bienfaits des autres protéines "vertes" et il est vrai que les astuces sont nombreuses et goûteuses. Les pois secs ou frais prennent des tournures de textures dans d'autres plats, les lentilles se font farine, les haricots secs sont mis en valeur.
Pour nous, si l'étalon de mesure de l'intérêt pour le livre culinaire est de 3 recettes prises et faites siennes, ce livre est au top.

La pâte à tarte salée à base de lentilles, sarrasin et lin est devenue familiale, la recette d'aubergines est revenue bien 4 fois cet été, le petit pois surgelé est maintenant de nos ingrédients préférés pour les smoothies.

Je crois d'ailleurs que nous avons bien fait une dizaine de recettes en boucle. De quoi aussi me donner envie d'un moulin à café et à graines.

Je ne peux que vous le recommander, et le livre et le moulin pour faire les farines au compte-gouttes.

dimanche 7 août 2011

Risotto à l'arroche

J'ai un compagnon qui adore par dessus tout le risotto. Et pendant des années je n'ai pas osé le faire trouvant ma première expérience assez décevante pour le temps passé.
Mais depuis cet hiver les risotto se suivent, sans se ressembler.
J'ai profité d'un glanage d'arroche en belle quantité mais avec peu de toutes jeunes pousses pour agrémenter ce risotto crémeux.

Risotto à l'arroche:
80g de riz rond blanc cru par personne
1 belle récolte d'arroche pour 4 personnes
2 échalotes
1 verre de kombucha + 1 cuillerée à soupe de vinaigre d'umebosis (ou de vin blanc doux)
1 noix de beurre
du bouillon de légumes (environ 1 litre)
du parmesan

Epluchez et émincez les échalotes. Faites les revenir dans le beurre dans une grande casserole à fond épais jusqu'à ce qu'elles deviennent transparentes. Rincez le riz et rajoutez-le aux échalotes. Faites le devenir transparent et très très légèrement doré.

Pendant ce temps montez à ébullition le bouillon. Dans le riz ajoutez le verre de kombucha et l'umebosis, mélangez et attendez la complète évaporation du liquide et de l'alcool. A ce moment commencez à faire cuire le riz avec une première louche de bouillon bouillant, jusqu'à complète absorption. Puis une autre louche etc...

Rincez et ne conserver des arroches que les feuilles. Quand le riz est presque "al dente" rajoutez l'arroche et continuez la cuisson louche par louche. Cela peut prendre 20 minutes. Rajoutez le bouillon jusqu'à ce que le riz devienne aussi mou que pour un riz au lait, avec toujours un peu d'humidité.

Au moment de servir rajoutez une louche de bouillon chaud. Servez avec du parmesan qui va servir de pouvoir salant.

samedi 6 août 2011

A s'en lécher les babines... en suivant une fée

Cela fait quelques années que je suis son blog. J'aime ses univers, ses inspirations. J'aime le foisonnement et la poésie de ses billets. J'aime ses bijoux de l'autre côté du miroir.
Mais aussi j'aime ses inspirations et émerveillements gourmands.

Dans les Carnets de Sa Marraine la Fée, j'y trouve des merveilles et là je voulais les noter, pour les faire partager, pour que je les retrouve, aussi... parce que dans toutes ses merveilles, il n'y a pas de tiroirs, ou si, mystérieux et labyrinthiques. Il y a juste à regretter que certaines de ses images aient disparues.

*source montage sa Marraine la fée (Mugs : Kevin Van Aelst/ Tasse : John Lumbus)

Alors oui, je m'échappe, pas assez souvent mais là avec le billet ce sera plus facile, dans ses rendez-vous autour d'un thé, d'un café, d'une bouchée sucrée. Il y a de la vaisselle, des gâteaux, des gourmandises, des invités prestigieux, de la magie, de l'émerveillement, de l'enfance. Il y a n côté british, féérique, ludique dans tous ses Tea-Time.

*source montage sa Marraine la fée (Photos : Mikkel Vang)

Et puis quel plaisir de succomber à la convivialité mise en scène, à la saisonnalité des repas et au plaisir de profiter de l'extérieur avec ses piques-niques.
Ou alors perdez-vous dans les délices et merveilles.

Jardinières en entrées

J'avais adoré l'idée d'avoir une jardinière à table, de devoir déterrer le légume et de le manger tel que, comme le présentait René REDZEPI, je vous l'indiquais là. Alors j'ai profité du passage de mon frère dans la maison maternelle pour préparer ces présentations et admirer l'effet de surprise: est-ce nettoyé? doit-on manger aussi la terre?
Alors voici mes versions. J'ai jubilé en attendant le premier téméraire.

Jardinière de radis
des radis dont on garde quelques débuts de fanes
1 à 2 pommes de terre farineuses
du fromage blanc
du poivre
du sel
des herbes aromatiques (aneth, ciboulette, basilic, thym)
1 ou 2 tranches de pumpernickel (pain noir)
2 gouttes d'huiles essentielles de citron

Mettez à cuire les pommes de terre, épluchez-les et écrasez-les. Rajoutez les herbes, le fromage blanc, le poivre, sel et les huiles essentielles. Mélangez soigneusement. Mettez dans un plat transparent (ou non selon l'effet de surprise souhaité). Hachez la tranche de pumlpernickel le plus finement possible. Déposez à la surface.

Nettoyez les radis, retirez la racine mais pas toutes les fanes et enfoncez-les dans la fausse terre. Mettez au réfrigérateur en attendant le service.

****
La version aux carottes est en fait une autre pâte à tartiner ou à déguster avec des bâtonnets de légumes et spécialement avec ces légumes racines.

Jardinière de carottes
quelques carottes en gardant une belle fane
quelques cuillères à soupe de pois chiches cuits (ou comme ici des flocons de pois chiches cuits)
quelques dattes
le jus d'1/2 citron
de l'huile d'olive
1 ou 2 tranches de pumpernickel

Préparez le dip de pois chiches aux dattes comme déjà indiqué là. Hachez la tranche de pumpernickel le plus finement possible.

Épluchez et nettoyez la carotte, coupez-la en bâtonnets ou mieux sculptez-la en mini carottes. Enfoncez-les en terre et rajoutant un peu de fane. Réfrigérez jusqu'au service.

Servez avec un potager d'antennes roses sur mer bleue (crevettes roses vivantes poêlées à sec).

lundi 1 août 2011

Bavarois aux framboises, tofu soyeux et pepparkakor

Cela faisait longtemps que je voulais faire ce gâteau.
Petite, nous habitions en face d'un boulanger/pâtissier, la plus grande de ses filles était la baby-sitter de mon petit frère, la plus jeune ma copine. Alors souvent nous avions quelques gourmandises comme ça, parce que nous passions par là. J'en ai gardé le goût des très bonnes viennoiseries mais surtout un souvenir saisissant d'un bavarois à la framboise.
Il était impeccable: un biscuit dessous, une mousse de fruits rouges coupé en deux par une génoise imbibée et au-dessus une gelée bien sucrée. Je n'ai jamais retrouvé un aussi bon bavarois. Alors j'ai patienté. J'avais noté quelques recettes, avec souvent avec de la gélatine, sans oser passer le pas. J'avais aussi zieuté vers le tofu soyeux qui permet d'avoir un crémeux parfait mais mes dernières expérimentations avec l'agar-agar n'avaient pas été très concluantes. Je n'osais plus de peur de surdoser la belle algue. J'ai beau avoir le livre "Agar agar, secret minceur des japonaises" de Cléa, je ne réussissais bien que ses recettes. Et pourtant, les proportions mousses, crèmes, terrines, gelée etc sont bien notées.
Alors j'ai patienté. Mais un coulis de framboises est arrivé, un tofu soyeux était réfrigéré et des biscuits parfaits dans le placard! Allez zou!

Bavarois aux framboises:
pour un diamètre de 20cm
500g de coulis de framboise
400g de tofu soyeux
2 petites cuillerées à café d'agar-agar
miel
sirop de pomme
5 pepparkakor (biscuits au gingembre suédois)
3 weetabix
1 cuillerée à soupe de purée d'amande

Mixez le tofu soyeux avec du miel. Gardez deux cuillères de jus de framboise, faites revenir quelques instants le coulis de framboises. Mélangez l'agar-agar avec une des cuillerées de jus et rajoutez dans le coulis et laissez frémir une minute. Incorporez les framboises au tofu soyeux, rectifier le sucré avec du miel et du sirop de pomme, le mélange ne doit pas du tout être acide et plutôt bien sucrée.

Dans le moule à manquer (ou encore mieux un moule à bavarois avec les côtés amovibles parce que sinon sachez que votre première part sera en plusieurs morceaux!), écrasez les gâteaux secs, ajoutez la cuillerée de purée d'amandes et le reste de jus de framboise. Sera doit s'agglomérer un peu, tassez. Coulez le mélange à la framboise. Réservez au réfrigérateur au minimum 2 heures ou encore mieux pour le lendemain.

Le bavarois, sauf avec moule spécial, ne se démoule pas: bon courage avec les spatules, mais c'est possible avec de belles parts.