mercredi 5 juin 2013

Un simple natto et le bol de riz est différent

La première fois que j'ai mangé du natto c'était à Paris, quartier Montparnasse, dans un restaurant japonais authentique (tenu par des japonais), il proposait bien-sûr les variations aimées par les occidentaux, à savoir sushi, maki, mais il y avait aussi quelques petits accords bien particuliers. Je m'étais accoudée au comptoir du découpeur de poisson. Occidentale, au comptoir et avec le natto j'avais fait sensation... il y a près de 10 ans!


Et puis plus rien. Le natto est un mélange de grains de soja fermentés avec une bactérie, la Bacillus subtilis natto, et, comme toute fermentation, requiert une hygiène irréprochable, je n'avais pas tenté le faire maison même si la bactérie est accessible dans certaines épiceries japonaises, ni l'acheter rayon frais n'ayant pas prévu de sac réfrigéré à ces occasions.
Mais là, nous l'avons trouvé au congélateur, Goku Kotsubu natto, le temps d'arriver à la maison, juste à la bonne température pour le réfrigérateur... un contenant est parti avec ma mère, l'autre a été dégusté lors d'un déjeuner en solitaire.

 A l'ouverture, les grains de soja et les assaisonnements. Un bon riz chaud, le natto bien mélangé aux baguettes pour qu'il soit mousseux à souhait en ayant rajouter un peu de moutarde karashi et à très peu de sauce soja et le tout rajouté sur le riz, un peu de gingembre mariné, gari, et de shiso en paillettes à l'umé.

Et ce natto donc. Oui, il est mousseux et les filaments peuvent surprendre. Oui il a une odeur fermentée mais j'ai plutôt trouvé qu'il sentait le café vert frais (ou plutôt l'odeur imaginée). Et le goût est très doux, les grains de soja ressemblent à de nombreuses autres légumineuses, comme le haricot blanc ou le flageolet et cette consistance particulière des filaments me fait penser à de la concoillotte, spécialité fromagère, collante et filamenteuse dans le bol, fondante, liquide et pourtant englobante dans la bouche.
Je reprendrais... avec le durian. Ils étaient là, nombreux, odorants et craqués (donc à maturité) et je n'ai pas pu un prendre un, l'homme ayant pris une semaine et ne supportant pas l'odeur. Allez j'y retourne dans la semaine, on ne sait jamais...

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